La Montagne d’Or

La quête des signes 3

Désemparée face à la perte immense qu’elle vient de subir, Zia décide de poursuivre son long voyage initiatique malgré la peine et les obstacles. Au fur et à mesure des rencontres, des soins qu’elle prodigue avec abnégation et compassion, elle prend conscience du fabuleux héritage laissé par Lidova et réalise les attentes immenses des gens qui l’accueillent. Néanmoins, elle se doit d’aller jusqu’au bout de sa promesse faite à la vieille guérisseuse des Haganitas de déposer l’amulette-totem dans la grotte sacrée. Seule, elle affronte la périlleuse traversée des montagnes et manque d’y perdre la vie.  Déterminée, elle n’hésite pas à s’aventurer dans les entrailles de la Terre-Mère avec son chien Cani. Son incroyable volonté de se battre et son énergie pour affronter l’adversité vont cependant être réduites à néant.

Au bout des grandes plaines d’Europe centrale et des fatalités qui s’abattent sur lui, Kadmeron découvre enfin un village où les signes-mots semblent rythmer les événements et embellir tous les aspects de l’existence. Ce peuple inconnu maîtrise des techniques nouvelles qui le fascinent. Il observe les premiers champs cultivés et commence à percer les secrets qui lui ont fait traverser des milliers de kilomètres avec la manifestation terrestre de son esprit protecteur, le cheval Potac. Mais la grotte des esprits-animaux l’appelle. Lui aussi doit respecter son engagement chamanique fait à la mère bisonne. Pour éviter à tout prix la répétition de la malédiction du grand cerf, il part à la recherche de ce lieu sacré, dissimulé par le relief, la végétation, et protégé par de féroces prédateurs.

Un hasard incroyable réunit enfin ces deux jeunes qu’un monde séparait. Ils apprennent petit à petit à se parler, à se connaître. Une complicité s’établit ainsi qu’un désir réciproque, teinté de respect et de curiosité pour cet Autre venu de si loin. Mais ce jeune couple qui se forme doit trouver la force de résister à l’adversité et aux préjugés. Pourront-ils chacun affronter le poids des coutumes, de l’ignorance et de l’orgueil ? Leur amour naissant résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

Héritiers de l’Âge de pierre – une série qui explore les défis du Mésolithique

Il y a plus de six millénaires avant notre ère, l’Europe du Mésolithique est ébranlée par des cataclysmes climatiques. Des pluies diluviennes s’abattent sur le monde, la Mer Méditerranée envahit les côtes. Les eaux de l’Océan Atlantique montent de plusieurs mètres à cause de la fonte massive des glaciers polaires, détruisant des villages et chassant des populations terrifiées. Bien que la partie orientale du continent semble moins touchée, la Mer Noire ne cesse de se remplir et de gagner du terrain sur le littoral.

C’est le début d’une période de migrations forcées qui placent l’humanité dans une situation terrible. Paradoxalement peu documentée et controversée, cette époque méconnue de notre préhistoire ouvre cependant les perspectives de la fabuleuse révolution de l’agriculture et des changements profonds qui suivront dans les sociétés humaines du Néolithique. Et en vérité, les extraordinaires contraintes climatiques, sociologiques et culturelles obligeront nos ancêtres à prendre des mesures drastiques et courageuses. Profondément… humaines. Un message du passé pour les profondes mutations qui se déroulent de nos jours et nous obligent à réagir ?…

Des questions d’une troublante actualité

Comment se sont organisés nos ancêtres pour faire face à la furie des eaux et au réchauffement climatique ? Avec quelles technologies ont-ils réussi à survivre ? Quelles alliances ont-ils dû forger pour arriver à dépasser ces terribles catastrophes ? À quelles croyances ont-ils fait appel pour leur donner l’inspiration, la force et la motivation nécessaires pour continuer à lutter et à transmettre leur expérience aux générations suivantes ?

Ce sont les questions auxquelles les « Héritiers de l’Âge de pierre » tentent, humblement, de répondre. Cette série de fiction s’appuie sur certaines découvertes archéologiques mises au jour en Eurasie et, bien évidemment, sur les suppositions et l’imagination de ses auteurs.