Ecrire de la fiction avec plaisir et motivation: le travail collaboratif

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Ecrire de la fiction avec plaisir et motivation: le travail collaboratif
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Fiction: travail collaboratif

Écrire de la fiction est souvent une aventure solitaire. Mais c’est de moins en moins vrai : des événements collectifs comme le Nanowrimo ou des colloques d’auteurs sont autant d’occasions sympas de changer complètement les choses et d’inventer ensemble une belle fiction.
Voyons comment les outils que nous avons vus précédemment peuvent parfaitement s’intégrer dans une vision collaborative de l’écriture de fiction.

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C’est vraiment formidable de ne pas être complètement seul lors de l’écriture d’une fiction. Vous pouvez demander à des amis de vous aider à relire, corriger ou éditer. Vous pouvez faire appel à un coach littéraire et auteur comme moi qui connaît vos difficultés et saura faciliter en vous les différents processus et vous faire progresser.

J’affectionne particulièrement ce cours parce que je pense que c’est un peu l’avenir de la fiction. D’ailleurs de nombreuses séries télévisées sont écrites collaborativement par des scénaristes.

Alors nous verrons ensemble comment :

  1. collaborer au niveau de la carte mentale : c’est tout à fait réalisable, et en temps réel, grâce à l’application en ligne “mindmup” dont nous avons abondamment parlé
  2. collaborer au niveau de la structure scénique : en effet cette base de données peut vous sembler un peu aride bien que j’aie essayé de la simplifier au maximum, et vous aurez peut-être besoin d’aide pour organiser un peu les choses
  3. collaborer au niveau du manuscrit. Il me semble que c’est le niveau le plus évident de collaboration : il y a des bétalecteurs, des bétalectrices qui seront sans doute ravis de vous assister dans votre processus d’écriture. Si vous débutez dans la fiction, ce sera un moyen formidable de progresser, croyez-moi 🙂

Je ne cesse de m’étonner devant les prouesses réalisées par les développeurs qui nous permettent vraiment de travailler ensemble et de créer encore mieux. J’en profite pour rendre hommage aux créateurs de “mindmup” qui à mon humble avis font un super boulot.

Je vais vous montrer quelques captures d’écran avec à gauche une session de Google Chrome ouverte sous mon nom, et à droite une autre session ouverte avec une session sous le nom de Cristina, mon épouse et aussi co-instructrice de la présente formation.

Prêts ? Allez, on y va.

Alors voilà, à gauche vous avez bien ma session comme en témoigne mon adresse email au niveau de la flèche rouge.

Sur la moitié de droite nous avons bien la même carte mentale mais cette fois accédée en temps réel par Cristina.

Admettons que Cristina veuille rajouter une bulle à la bulle “OBJETS”.

Elle va taper par exemple “Armures soldats” car en effet les armures blanches des soldats de l’Empire sont tout à fait caractéristiques.

Pendant qu’elle crée et édite cette nouvelle bulle, au niveau de la flèche rouge, à gauche, chez moi, une bulle temporaire apparaît au niveau de la flèche verte.

Ce n’est qu’après avoir validé la création de la nouvelle bulle à droite – voir flèche rouge – soit en tapant sur “ENTRÉE” soit en cliquant ailleurs, que la nouvelle bulle apparaît AUSSI à gauche, dans MA session. Immédiatement, en temps réel.

Ainsi, toutes les opérations d’édition peuvent être réalisées sur votre carte mentale partagée par la personne de votre choix : elle pourra ainsi vous aider à réorganiser, à colorer, à ajouter des informations, etc. Je vous conseille de faire auparavant une sauvegarde sous un autre nom en cas de problème, pour pouvoir récupérer ces données.

Comme vous le voyez, travailler collaborativement avec “mindmup” est possible et c’est vraiment très puissant.

Ici on utilise “Google Sheet”, le tableur en ligne créé par Google et auquel vous pouvez accéder grâce à votre compte gmail.

Vous l’aurez compris, compte-tenu de la renommée de Google en la matière l’expérience collaborative sera donc très riche, je dirais presque même “naturelle”.

Voyons cela avec notre structure scénique, avec encore une fois à gauche une session “Olivier”, et à droite une session “Cristina”.

Comme vous pouvez le voir, sur mon écran de gauche je constate que Cristina accède en ce moment-même au fichier “Google Sheet” car je vois sa photo en clair, au niveau de la flèche verte du haut.

De même à droite, Cristina voit ma photo car je suis aussi en même temps sur ce même fichier. Si vous constater une photo légèrement voilée, comme dans du brouillard, c’est que la ou les personnes avec qui vous avez partagé le fichier “google sheet” y a bien accès, mais n’est pas actuellement en train de travailler dessus.

Admettons que Cristina veuille changer le titre de la scène 2 inititulée “chaos”, au niveau de la deuxième flèche rouge à droite, au milieu. Vous voyez tout de suite à gauche, sur ma session, que la cellule sélectionnée par Cristina est entourée de rose fusshia, la couleur symbolisant Cristina comme on le voit sur la bande colorée sous sa photo miniature à gauche.

De façon similaire à ce que nous avons vu dans le cas de la carte mentale sur l’application “mindmup”, ici Cristina va remplacer le mot “chaos” par “pagaille”, par exemple.

Pendant l’édition par Cristina, à droite au niveau de la flèche rouge, tout se passe normalement alors qu’à gauche, dans ma session, je constate que la cellule est voilée de blanc, au niveau de la flèche verte. Je peux donc en déduire que quelque chose se passe dans cette cellule éditée par Cristina car la cellule est entourée de la couleur rose fuschia.

Et voilà !  De la même manière, dès que Cristina a validé sa modification à droite au niveau de la flèche rouge, soit en tapant “ENTRÉE”, soit en cliquant ailleurs sur la feuille de calcul, le nouveau contenu apparaît presque immédiatement à gauche dans ma session, au niveau de la flèche verte.

C’est presque magique ! En fait vous vous rendrez compte que c’est très rassurant de voir que quelqu’un peut intervenir pour vous aider avec des corrections ou de bonnes idées.

Encore une fois, n’oubliez pas de faire une copie de sauvegarde avec un autre nom pour ne pas tout perdre en cas de problème.

De la même manière, comme vous l’avez compris désormais, examinons comment s’entraider au niveau du manuscrit.

Je vous conseille d’écrire et d’éditer votre manuscrit sur “google docs”. Vous pourrez toujours télécharger votre manuscrit provisoire pour le travailler localement au format que vous désirez : pdf, odt, docx, txt, etc. surtout pour l’édition finale.

“Google docs” est sans doute l’application où vous pourrez collaborer le plus car c’est là où il faut être le plus attentif au style, à l’orthographe, aux répétitions, aux inadvertances, anachronismes, etc. Et, comme le cordonnier est toujours le plus mal chaussé, on a plutôt du mal à s’éditer et se corriger soi-même.

Voyons donc quelques astuces pour vous aider à collaborer efficacement au niveau de votre manuscrit.

Tout d’abord, je vous conseille de bien faire attention au niveau de partage de votre manuscrit.

Sur Google Drive, vous pouvez partager un fichier et choisir le “niveau de partage”. Lorsque vous cliquez sur la petite icône avec le signe “plus” à côté du buste d’un petit personnage, ce qui représente le partage de votre fichier, ici avec la flèche verte, un petite fenêtre s’affiche avec un menu déroulant.

Vous y inscrivez l’adresse gmail de votre ami, partenaire ou coach littéraire, puis choisissez l’option “commentaire” avec la flèche rouge. De cette manière, la personne que vous avez choisie pourra faire des rajouts sur votre document, sans l’éditer pour autant. Vous pouvez même choisir le niveau “lecture” où elle ne pourra faire aucune modification.

Le niveau “modification” offre les même privilèges que les votres.

Encore une fois, je préconise le niveau de partage “commentaire” pour votre manuscrit. Les diapositives qui vont suivre illustrent cet état de fait.

J’ai partagé mon document avec Cristina pour lui demander de corriger mes erreurs et de faire des suggestions sur mon texte.

Voici donc par exemple la situation initiale. Vous êtes habitué maintenant : à gauche ma session avec mon manuscrit et mon décor personnalisé, à droite la session de Cristina et son décor préféré sur Google Docs.

Sur la flèche rouge tout à fait à droite, on observe que Cristina est bien en mode “suggestion” : c’est ce que veut dire la petite icône blanche sur fond vert foncé. La deuxième flèche rouge, légèrement au milieu, montre le curseur de Critina et on peut lire une info-bulle en blanc sur fond vert-foncé : “Mode suggestion activé. En conséquence, tout ce qu’écrira Cristina sur mon texte sera une suggestion, non définitive, que je pourrai approuver ou non.

Observez s’il vous plaît à gauche, au niveau de la flèche verte, le curseur de couleur rose fuschia au tout début du texte. Il m’indique où se trouve actuellement le curseur de Cristina dans sa session à elle ! Je peux ainsi suivre en temps réel SON travail sur MON texte. C’est pas formidable, ça ? Moi je trouve toujours cela génial, même si cela fait désormais partie de mon travail quotidien.

Admettons que Cristina veuille faire une remarque sur mon texte. Elle souhaite commenter le choix du mot “reptile” dans la première phrase. Pour cela, elle sélection le mot “reptile”, ce que je constate sur mon écran, à gauche, et choisit de “commenter”.

Pour commenter, on peut soit faire un “clic droit” puis on sélectionne “commenter” sur le menu contextuel, ou alors on appuie sur CTRL+ALT+M.

Elle écrit son commentaire…

… et après validation, son commentaire apparaît chez moi et je peux y répondre. Elle lira ma réponse et pourra éventuellement y répondre de nouveau, comme sur un tchat, en fait.

Ces commentaires n’apparaissent pas dans le texte, mais sur la marge de droite, sous forme de bulles qui se placent automatiquement. Une fois qu’un commentaire a été solutionné, vous pouvez l’effacer complètement et la bulle correspondante disparaît. Pour effacer un commentaire cliquez sur le bouton bleu “Fermer la discussion” de la bulle de commentaires respective.

Admettons maintenant que Cristina veuille complètement changer une phrase de mon texte pour l’améliorer.

Là elle va écrire DIRECTEMENT sur le texte en “écrasant” le texte précédent, qui cependant ne disparaît pas. Le texte précédent est poussé vers la droite et le nouveau texte que Cristina suggère est mis en évidence par deux lignes horizontales vertes, au-dessus et en-dessous du texte qu’elle suggère. On le voit bien au niveau de la flèche rouge, sur l’écran de droite.

À gauche, sur mon écran, on voit le nouveau texte suggéré apparaître et mon texte est barré.

Si je maximise ma session de travail, voilà ce qui apparaît.

Regardez bien : à droite la bulle de modification suggérée par Cristina apparaît. Je peux y répondre, comme dans le cas précédent, avant quoi que ce soit.

Je peux aussi accepter sa modification, en cliquant sur l’icône “cocher” sur la gauche, ou rejeter sa modification, en cliquant sur l’icône “refuser” sur la droite, avec une croix…

Dans cet exemple j’ai accepté la modification de Cristina, et le manuscrit est donc changé en conséquence. Immédiatement.

Cristina est aussi informée de ma décision, par email.

Voilà comment on peut multiplier sa puissance de travail pour la création et l’écriture de fiction grâce au travail collaboratif 🙂

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Retrouvez la formation complète:

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