Écrire une série préhistorique était sans doute la dernière chose à laquelle j’aurais pu aspirer dans mon existence. Certes, ce n’est pas comme de créer et développer un parc d’aventures, une entreprise de team-building ou encore d’administrer des institutions culturelles, mais c’est un véritable défi personnel et créatif qui repousse certaines limites, surtout lorsqu’on veut l’écrire à deux. Alors… pourquoi se lancer dans un tel projet ?
Quelques réponses.
Après 47 ans passés à traîner mes questionnements et ma créativité un peu partout (sans pour autant déborder d’enthousiasme), je conçois l’existence comme un parcours initiatique… sans fin. On s’initie à quelque chose, pour réaliser quelques années plus tard que ce « quelque chose » n’est sans doute plus d’actualité, pour des raisons diverses et variées. Alors… que faire ? Attendre que le destin décide ? Déléguer son avenir à la bonne fortune ? Aliéner ses choix et les confier à une entité « supérieure » ou en tout cas étrangère à soi-même, comme un État, un employeur, une religion ?
Bof.
Très peu pour moi.
Je préfère couper court et me réinventer.
Ou au moins apparemment, c’est ce qui fonctionne chez moi.
Cela m’a valu le rejet et la colère des autres.
Normal, en quelque sorte.
Pour ce qui est de ma « carrière », cela se traduit par un curriculum vitae assez terrifiant pour beaucoup. En effet, d’aucuns pourraient considérer cette attitude de girouette professionnelle ou personnelle comme le signe flagrant d’une inconséquence, d’une instabilité.
Le mec à fuir, quoi.
Tant pis.
I do not care.
L’idée sous-jacente, c’est que souvent on est livré sur Terre sans mode d’emploi de soi-même.
Personne ne l’a écrit pour nous.
Et nos parents, nos partenaires, même avec la meilleure volonté du monde, ne peuvent que nous donner seulement quelques conseils ou, pour certains, opérer un véritable « transfert » de leur volonté sur nous-mêmes, par procuration. Nous faire vivre leurs fantasmes inassouvis, en quelque sorte.
Mais dans ce dernier cas, à exécuter la volonté ou l’ambition d’une tierce personne, on finit par se perdre soi-même.
Lorsqu’on se rend compte du malaise profond, on peut choisir de se révolter… ou pas.
Et dans les deux cas… ça fait mal.
Évidemment.
Alors, que faire de soi-même ?
Où détecter les bons « boutons » à appuyer dans son for intérieur ?
Autrement dit:
Comment s’y prendre… pour se comprendre ?
1. Un mode d’emploi évolutif
Après plusieurs années de réflexion, d’introspection et d’écriture (je tiens une sorte de journal intime depuis plus de trois ans maintenant) qui m’aide à combattre les accès de déprime passagère, je suis arrivé à une sorte de révélation.
Un peu comme l’illustre stoïcien, Empereur de son état, qui s’écrivait à lui-même…
Cette vérité, que je réalise et vérifie tous les jours, m’aide à comprendre mes propres incohérences.
À décrypter l’inconnu que je vois tous les matins dans le miroir.
Lire son « mode d’emploi ».
Je vais vous parler un peu plus loin de cette révélation…
Dont’ worry.
Or, si nous n’avons pas de mode d’emploi pour savoir comment nous utiliser nous-mêmes, nous n’en sommes pas pour autant dépourvus de sens commun, de capacité d’analyse. Nous nous devons de les utiliser.
Ne pas le faire serait en quelque sorte un crime contre l’évolution darwinienne, contre les formidables efforts qui ont été accomplis avant nous durant des éons pour nous amener à ce niveau de conscience, de technologie… de profonde bêtise aussi.
(À ce propos, on parle « d’inhumanité » lorsque nos semblables semblent ne pas agir en fonction de « valeurs communes »… Mais ne sont-ils pas humains comme nous ?)
Donc nous sommes « livrés » sur Terre avec un cerveau, un corps, un esprit.
La forme, l’agilité, la santé de ce corps sont déterminées au départ par l’ADN, qui est le patrimoine génétique de nos parents, des parents de nos parents, et ainsi de suite jusqu’aux premiers organismes unicellulaires, à la plus banale des bactéries (ne l’oublions pas).
De nombreux scientifiques pensent que l’ADN est une sorte d’hypothèse de départ et qui évolue au cours de notre existence en fonction de nos traumatismes physiques.
Je pense que l’ADN change également suite à nos traumatismes psychiques.
Individuels… ET collectifs.
Je n’en ai pas la preuve scientifique, bien entendu, mais là n’est pas le problème : des milliards d’humains croient en un dieu supérieur, masculin et éternel.
Donc…
2. ADN et symétrie… dans notre esprit
L’idée est que nous avons toutes et tous la capacité de modifier notre corps, de le plier à notre volonté, de l’aiguiser, de l’affûter à un point que nous puissions en réclamer, et en obtenir parfois, des prouesses olympiques !
Et ce, malgré la qualité intrinsèque « invariable » de notre ADN… Quelle qu’en soit la séquence, quels qu’en soient les « mauvais » gènes.
En la matière, nous héritons parfois d’un entourage toxique qui pourrit sévèrement notre « séquence mentale ».
Les latins disent à juste titre :
Un esprit sain dans un corps sain.
Pour être heureux (ou du moins, pour éviter la souffrance) il est bon d’entretenir notre corps.
Il me semble, que dans une parfaite symétrie, notre volonté – que nous pouvons par définition susciter, discipliner, développer – possède elle-même une sorte d’alter ego de l’ombre, qui ne peut pas se modifier, qui est « hérité ».
D’où ? Du cosmos, sans doute.
De Gaia, notre mère-Terre à tous, dont les humains du Paléolithique avaient une conception féminine magnifique.
Pour d’autres, ce serait la voie divine, le « sacerdoce ».
Très peu pour moi, mais à chacun ses croyances.
Je l’appelle : « volition ». Pour moi, la volition est en quelque sorte « l’ADN de la volonté ».
3. Volition et volonté(s)
Si je devais en donner une définition, je dirais :
« La volition est l’ultime noyau de notre volonté qui y prend sa source. Elle ne peut être modifiée et doit être révélée, comprise, puis finalement acceptée« .
D’aucuns pourraient appeler cela le « destin », le « sacerdoce », la « foi »… Mais c’est plus profond que cela.
La volition est sans doute ce pourquoi nous sommes ici pour cette existence sur Terre.
Nous pouvons plier notre volonté à un but précis, à une cause, nous pouvons la perdre aussi.
Mais pas notre « volition ».
Elle est peut-être la couche immédiatement supérieure à notre instinct de survie et notre envie de vivre.
Elle est l’énergie primaire de notre mission à chacun.
C’est pourquoi j’explique dans sa « définition » qu’elle doit être :
- « révélée » : elle se manifeste à un moment donné, sans qu’on puisse la commander, pas du fait de sa propre volonté
- « comprise » : la volition n’est pas nécessairement claire ni limpide, comme l’est un rêve dans une interprétation jungienne. Donc il faut faire l’effort d’interpréter les symboles, les archétypes, pour pouvoir la comprendre
- « finalement acceptée » : on a beau être d’accord ou pas avec ce que la volition semble être, il faut tenter d’être en accord avec ce qu’elle nous dicte
Je pense que ce que j’ai fait il y a presque deux ans maintenant est un acte de ma « volition », mais j’expliquerai plus en détail plus loin de quoi il s’agit.
Et d’ailleurs, j’ai bien eu du mal à faire plier ma propre volonté à cet impérieux désir qui montait en moi et que je n’arrivais pas à comprendre.
C’est d’ailleurs ma propre épouse qui m’a finalement convaincu de l’impensable (pour moi).
Partir.
4. Remplir son propre vide
Le cheminement vers soi-même peut être long.
Et quelquefois il faut savoir « se quitter ».
Quitter sa propre existence.
Pour… se (re)trouver.
Après tant d’épreuves passées dans la vie, on croit savoir se connaître mais on réalise parfois que c’est loin d’être le cas.
Vers la fin du mois d’août 2018, je me suis retrouvé saisi d’une sorte d’incertitude personnelle.
Une inquiétude inexplicable.
Une de plus.
En fait, je venais de terminer ce que j’appelle désormais mon « cycle de professeur » (j’ai donc eu plusieurs périodes, comme certains peintres 🙂 ). Or donc, après avoir passé pratiquement deux ans devant des étudiants de BTS puis plusieurs élèves de terminale, seconde et première de lycée à enseigner dans le désordre la gestion, le management, l’économie en anglais, le droit, etc. je me sentais vidé.
Prêt à être « rempli ».
Mais de quoi ?
De vide, tout d’abord.
Parce que je n’avais pas de « projet ».
Certes, il fallait continuer à écrire et publier des livres sous différentes versions et en différentes langues, mais c’était plutôt dans l’optique productive que créative. Et j’aidais Cristina du mieux que je pouvais alors qu’elle assurait l’essentiel de cette tâche immense.
Et j’avais besoin de créer.
D’aller un peu plus au fond des choses.
Et puis, venu du tréfonds de moi-même, une envie est apparue.
Ou plutôt… un désir.
Un lieu.
Un appel.
Aussi étrange qu’inattendu.
D’ailleurs, j’avais du mal à y croire au début.
Et puis, comme une ritournelle qui vous trotte dans la tête avec sa mélodie hyper fastoche qui vous obsède, l’envie ne m’a plus quitté.
Elle m’a rempli.
5. Une retraite… avant l’heure
Cette envie avait un nom, une forme.
Lascaux. La grotte, la caverne.
Ses peintures magnifiques, son ambiance… quelque chose d’insaisissable mais d’impérieux.
Comme un instinct animal, primal.
Il fallait que j’y aille, que je parte.
Mais pourquoi ? Pourquoi ce retour imprévu, inattendu, irrationnel ?
Je n’avais pas d’explication qui me semble digne d’être acceptée par… moi-même.
Mais l’envie était là, palpitante, prenante. Je ne pouvais la nier.
Je m’en suis ouvert à Cristina, qui tout de suite a compris ce que je ne voulais pas accepter : j’avais besoin de partir.
De prendre le large.
Pour me retrouver dans l’espace.
Dans la grotte.
À Lascaux.
J’étais gêné de cette envie soudaine et qui pourtant s’était manifestée plusieurs fois auparavant, comme une petite voix, comme un murmure dans mon âme. Mais j’avais toujours eu de bonnes raisons de choisir de ne pas l’écouter : des priorités, des jobs, des responsabilités, des deadlines.
Et, somme toute, peu de temps à consacrer à moi-même, dans un espace-temps particulier.
Pour moi, y penser seulement était un acte égoïste.
Je me trompais, évidemment.
Penser à soi-même permet d’entrer en amitié avec la personne qui se trouve de l’autre côté du miroir.
D’en faire un·e allié·e.
Mon épouse m’a encouragé à y aller, à organiser ce voyage impromptu, à faire mes choix, elle qui organise tout d’habitude. D’ailleurs… si bien !
Donc, libéré de mes incompréhensions, je me suis adonné complètement à la manifestation de ma volition.
Et j’ai finalement donné un nom à cet événement : ma retraite préhistorique.
6. Une nouvelle révélation
En septembre 2018, je me suis donc retrouvé dans le gros village de Montignac.
Je respirais, j’y étais bien, moi qui avais évité depuis plus de vingt ans le Périgord !
Mais la vallée de la Vézère n’a rien à voir avec Périgueux, où je suis né.
Non.
Là-bas, j’ai immédiatement senti les vibrations telluriques me saisir. Attention, il ne s’agissait pas de tremblements, de transes chamaniques ou de délires.
Non. Tout simplement, c’était une espèce de chaleur, de joie profonde.
Le fait de me sentir… « chez moi ».
– Mais, comment ça, chez toi ? me demandait ma volonté. Tu délires ou quoi ?! Tu as mis les pieds à Lascaux il y a de cela des dizaines d’années, et subitement tu te retrouves chez toi ?!
– Oui, c’est ce que je sentais. C’est ce que je sais, émettait ma volition. Et de toute façon, tu pourras tergiverser tant que tu voudras, c’est bel et bien ta réalité. Alors, accepte-la, et ça ira mieux pour Olivier. Aligne-toi avec moi maintenant, et laisse-toi aller !
– Bon… OK alors, si tu le dis… faisait la volonté, penaude. Mais je ferai tout mon possible pour qu’Olivier fasse le maximum de choses pour « rentabiliser » son séjour ici, quand même ! Le temps, c’est de l’argent, bordel !
– Ce que tu peux être limitée avec ta « raison » toi alors… Tu n’as rien compris. Il comprendra pourquoi il est venu ici, chez lui.
Bon là, évidemment, vous rentrez un peu dans ma tête (aïe, ça fait mal!) et en quatre phrases je vous résume ce qui s’est passé en gros pendant une dizaine de jours, alors que je faisais des trucs complètement « inhabituels » pour moi :
- manger tout seul
- marcher tout seul où je voulais, à mon rythme, et vers les lieux qui « m’appelaient »
- me mettre à dessiner
- écrire de la poésie
- prendre le temps sans compter, pour moi-même !
Et comme un signe du « destin » – ou plutôt de ma volition à qui j’avais confié les commandes – il s’est avéré que mon hôte, Jean-Philippe était… archéologue et avait notamment dirigé plusieurs années le magnifique site de la Madeleine !
Je dévorais des bouquins chez mon hôte, à Montignac, dans la chambre d’hôtes « El Gato Negro ». Et notamment l’excellent « Animisme et arts premiers« … Un choc culturel pour moi sur la signification profonde des peintures rupestres et de l’art pariétal.
J’ai vite compris que toute interprétation de cet art premier est toujours sujette à controverses. D’ailleurs je me refuse à trancher, à dire que tel ou tel auteur a raison ou tort. De toute façon… à quoi bon ? Y-a-t-il un témoin de l’époque pour nous confirmer telle ou telle théorie ? Non, évidemment.
Mais nous avons en nous-mêmes la capacité d’entrer en résonance avec ces formes, ces couleurs.
Nous pouvons choisir d’y voir ce qui existe au plus profond de nous.
Comme dans de véritables Miroirs de pierre.
Dans notre ADN humain plusieurs fois millénaire (et qui nous lie depuis des milliards d’années, comme le serpent cosmique, à notre Terre et à l’univers).
Dans notre… volition.
Et j’ai donc choisi d’y voir ce que je sentais profondément ce jour-là.
7. Le projet d’écriture d’une série préhistorique
C’est le mercredi 19 septembre 2018 que j’avais réservé mon billet pour la grotte de Lascaux IV. J’étais impatient de m’y rendre. Je ressentais une émotion aussi forte que celle de rencontrer une femme… (ma femme, d’ailleurs… que j’ai dû « rencontrer plusieurs fois » avant de finalement vivre avec elle).
Et j’étais surpris de vivre ce moment… en solitaire.
Mais ce n’était pas de la solitude. J’étais heureux d’avoir répondu à l’appel. À l’envie.
Je ne fus pas déçu.
Alors que je ressentais des frissons d’émotion, des sueurs froides, que j’épousais de mes mains – sans les toucher par respect – ces reproductions d’images de symboles puissants, je me remplis d’une certitude qui ne m’a plus quitté, même si elle s’atténue avec le temps et les tâches à effectuer dans la vie de tous les jours.
La conviction profonde d’appartenir à cet endroit.
D’y avoir vécu, dans une autre vie peut-être…
C’était troublant.
Magique.
Toutes mes lectures remontaient en moi, et notamment la fabuleuse série « Les Enfants de la Terre », par Jean M. Auel, dont je venais de terminer les 6 volumes quelques semaines auparavant.
Je suis conscient du fait que j’étais très certainement « conditionné » pour vivre toutes ces émotions.
Que c’était imparable, psychologiquement parlant.
Mais ce n’était certainement pas le fruit de ma volonté.
Ni d’une manipulation quelconque.
De quoi, alors ?
(ma volition, peut-être)
8. Série préhistorique, méthodologie…
Construire un tel projet d’écriture a nécessité que je sorte de la poussière le logiciel Scrivener qui patientait dans mon ordinateur… depuis des années.
En effet, il faut quelque chose de solide pour collecter et organiser des données pour un tel projet.
Tout comme j’ai eu recours au management de projet par le passé pour notre parc d’aventures, l’ai suffisamment digéré et compris pour avoir créé une formation et publié un livre sur le diagramme de Gantt, eh bien il faut savoir utiliser les bons outils pour… écrire. Et encore plus si on souhaite écrire une série préhistorique qui se base sur des découvertes archéologiques.
Le traitement de texte ne suffit pas dans ce cas.
Ça c’était la partie technique.
Pour la partie motivationnelle, il me fallait plus. Beaucoup plus. Cela m’a pris plus d’une année pour y arriver.
Car j’avais besoin d’aide, d’une alliée précieuse. Mon épouse. Et, sans le savoir, sans le vouloir vraiment (mais je pense que ma volition était encore aux commandes) je l’ai « convertie » en lui faisant lire la série préhistorique dont j’ai parlé plus haut.
Elle s’est, elle aussi, passionnée pour la préhistoire alors que je l’avais également embrigadée dans le monde médiéval il y a quelques années dans le cadre de notre parc d’aventures en Roumanie.
Or pour les romans historiques, il faut pouvoir compter sur des informations fiables et factuelles.
Comme elle est particulièrement douée pour cela, c’est Cristina qui s’y est essentiellement « collée ».
Elle a déniché énormément d’informations, et notamment cette expérience de vie d’archéologie expérimentale. Passionnant.
Elle a trouvé quantité de lieux, d’objets, qui constituent l’univers passionnant de l’action de nos protagonistes.
Une période nous a tout de suite mobilisés : le Mésolithique.
Parce qu’elle est très similaire à la nôtre, où les bouleversements, les chocs climatiques et sociologiques se multiplient et mettent notre espèce humaine à rude épreuve.
Elle est controversée, sujette à polémiques… mais elle débouche sur une période encore plus passionnante, le Néolithique pendant laquelle un nombre impressionnant d’avancées technologiques sont recensées. Toutefois, pour arriver à cette période révolutionnaire, il a bien fallu des millénaires… Nous sommes donc convaincus qu’une partie des progrès qui sont attribués au Néolithique ont eu lieu pendant le Mésolithique. Mais il y a moins de preuves archéologiques et des théories historiques difficiles à ébranler…
Parfait, donc, pour une série préhistorique de fiction, non ?!
En tout cas, nous nous sommes lancés ce défi et ce fut au tour de Cristina de me provoquer à écrire le premier tome alors que, comme d’habitude, j’étais en proie au « dégonflage motivationnel » et à la procrastination.
Tous les auteurs et autrices connaissent ça.
(Mais je me soigne !)
Voilà donc un peu l’histoire de la genèse de cette série préhistorique dont nous avons publié le premier tome, « La furie des eaux » en décembre 2019.
Nous avons commencé aussi un grand voyage préhistorique pour visiter plein de musées, de grottes préhistoriques, des sites préhistoriques. D’abord, à travers la France. Ensuite, Cristina nous a préparé un long périple qui durera plus de deux mois, cet été, à travers l’Europe, en empruntant le même chemin que nos héros jusqu’à la Mer Noire. Nous pensons écrire de temps en temps des articles pour vous faire voyager avec nous. Pour vous faire connaître quelques étapes de notre incursion dans ces temps lointains.
Dans les mois qui viennent – puisque je me suis enfin décidé à relancer notre infolettre (qui s’appelle L’UTILettre) après 3 ans de confinement (!) – je vous en parlerai car nous avons beaucoup à apprendre de nos lointains ancêtres.
Dont les gènes et la volition vivent toujours en nous.
Amicalement,
Olivier (& Cristina).